Marion Doncoeur

Compositrice et soprano à la voix cristalline, Marion Doncoeur crée des chansons seule face à l’Ocean. Des chansons-guérisseuses, des chansons-voyageuses, des chansons-esprit. Elle tisse des liens entre différentes réalités qui sont, pour elle, palpables. Elle les retranscrits en musique, en sons, en images pour nous faire voyager. « Et pour guérir », chuchote t-elle.

Centrées autour de la voix, ses chansons sont hybrides et sauvages, teintées de musiques improvisées et des traditions vocales ancestrales, tout en étant résolument ancrées dans le futur. Elle s’enivre de la liberté de composer et de chanter hors structure, dans le sillage de compositrices et chanteuses comme Björk, Aurora, Caroline Polachek et Emilie Simon.

Elle a composé ce premier album comme une ode à la découverte de soi, à la force vitale qui habite en nous et à la mort de ses illusions. C'est un album sur l'amour, la transformation, la vie, le dépouillement de soi. Un dépouillement traversé, célébré, et raconté par le prisme du mythe de la Femme Squelette que nous retrouvons finement tissé dans le canevas de sa toile. Qui est la Femme Squelette* ? C’est la femme qui se retire du monde et qui meurt à lui. Elle se laisse entraîner par le fond des océans, puis refait surface et renaît par l’amour. C’est la femme qui revient du séjour de la mort en eaux profondes pour danser avec les vivants. Qui se sert de son coeur comme d’un tambour pour insuffler la vie.

Entrer dans son monde numineux, c'est comme pénétrer dans un monde de mystères, encore inexploré. Toucher la beauté de l’inconnu et du sacré. Elle nous enveloppe avec ses chants venus d’ailleurs. Elle vient nous chercher dans nos profondeurs et nous enrobe de douceur et de mélancolie. Se dessinent de subtiles chansons, hypnotiques.

* Le mythe de la Femme Squelette est un conte inuit. Il a été raconté par Clarissa Pinkola-Estés dans Femmes qui courent avec les Loups.